Les nourritures, boissons et vêtements interdits

  • Il a interdit la consommation de boisson alcoolique ainsi que tout ce qui génère les mêmes effets comme les drogues, quelles qu’elles soient (mangeables, buvables, humées, ou injectables) ; Allah ( y ) dit : (Ô les Croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable ; écartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin ? ) (Al Maïda, 90-91)
    Afin de barrer la voie à toute personne qui serait tentée de réaliser des gains par la vente de ces substances ou d’aider à leur distribution même si elle ne les consomme pas, le Prophète ( s ) a dit : « Allah a maudit la boisson enivrante, a maudit celui qui la sert, celui qui la boit, celui qui la pressure, celui chez qui elle est pressurée, celui qui la porte, celui vers qui elle est portée, celui qui la vend, celui qui l’achète, celui qui en consomme le prix. » (Al Mustadrak, 2/37)

    Par cette sévère menace, l’Islam protège la raison et la conscience humaines de tout ce qui est de nature à agir sur elle et dérégler son fonctionnement, parce qu’il refuse de laisser l’homme s’abaisser au niveau des créatures qui ne sont douées ni de conscience, ni de raison. Il est de notoriété publique que celui qui consomme du vin ou des drogues et en devient dépendant est prêt à tout pour obtenir de l’argent et satisfaire sa dépendance, même s’il faut qu’il vole ou qu’il tue. En outre, ce vice peut entraîner d’autres méfaits comme des actes d’attentat à la pudeur… pour cette raison, l’Islam l’a appelé la mère des grands péchés.

  • Il a interdit la viande de la bête morte, la viande de porc, et tout ce qui est compris dans cette parole d’Allah ( y ) : (Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée - sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte -. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité.)
    (Al Maïda, 3)


    Il a aussi interdit ce qu’on immole en omettant sciemment d’évoquer le nom d’Allah, ou ce qu’on immole en évoquant un nom autre que celui d’Allah ; Allah ( y ) dit : ( Et ne mangez pas de ce sur quoi le nom d’Allah n’a pas été prononcé, car ce serait (assurément) une perversité. ) (Al An’am, 121)


    Il interdit également les carnivores parmi les animaux, comme le lion, la panthère, le loup, etc. ; de même que les oiseaux rapaces, comme le faucon, le vautour etc.

    Il a aussi interdit la consommation de toute boisson, nourriture et autre substance qui a un effet néfaste évident sur l’organisme de l’homme, comme par exemple la cigarette. Allah ( y ) a dit : (Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous.) (Al Baqara, 28)

  • Il a interdit aux hommes le port de la soie et de l’or mais l’a permis aux femmes, comme le Prophète ( s ) l’a dit : « Le port de la soie et de l’or est permis aux femmes de ma communauté et interdit aux hommes. » (Ahmad, 4/407)

Choses prescrites et encouragées par l’Islam

Evoquons ici, de manière non exhaustive, quelques-unes des choses prescrites et encouragées par l’Islam :

  • Il a prescrit la justice dans la parole et l’acte ; Allah ( y ) a dit : (Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez.) (An-Nahl, 90)

    Lors de son investiture, le calife Abû Bakr As-Siddiq ( d ) déclara : « … Et le fort parmi vous est faible auprès de moi jusqu'à ce que je prélève le droit de lui, et le faible parmi vous est fort auprès de moi jusqu'à ce que je prélève le droit pour lui ; obéissez-moi tant que j’obéis à Allah en ce qui vous concerne… »


    La justice est requise envers le proche comme envers l’étranger, conformément à cette parole d’Allah ( y ) : (Et quand vous parlez, soyez équitables même s’il s’agit d’un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous.) (Al An’am, 152)


    Elle doit être observée en toutes circonstances, en cas de satisfaction et de mécontentement, avec le musulman et le non musulman ; Allah ( y ) dit : (Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété.) (Al Maïda, 8)


    Allah ( y ) a par ailleurs ordonné qu’en cas de besoin, la justice soit imposée, même en usant de la force. Allah ( y ) dit : (Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens.) (Al Hadid, 25)

    Ibn Taimya –qu'Allah lui accorde la miséricorde- a dit en commentant ce verset : Livres est que les gens établissent la justice en ce qui concerne les droits d’Allah et les droits de Ses créatures. Celui qui s’éloigne du Livre est redressé avec le fer. »

  • Il a encouragé l’altruisme, parce que c’est une preuve de la sincérité de l’amour dont les effets se reflètent sur la société : il renforce les liens entre ses membres et accroît leur volonté de se rendre service les uns les autres. Allah ( y ) a fait l’éloge de ceux qui préfèrent faire le bien aux autres plutôt qu’à euxmêmes : (…et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent.) (Al Hachr, 9)
  • Il a ordonné de fréquenter les gens de bien et a mis en garde contre la fréquentation de mauvaises personnes. Le Messager nous a cité cet exemple dans lequel il explique les effets de la fréquentation des gens de bien et les conséquences de la fréquentation des mauvaises personnes : « Le compagnon vertueux et le compagnon malhonnête sont comparables respectivement, le premier, à celui qui porte du musc, le second à celui qui active un soufflet de forge. Pour le premier, qu’il soit devant toi ou qu’il te suive, tu sentiras toujours l’odeur du musc de celui qui en porte, tandis que le forgeron qui manipule son soufflet ou bien brûlera tes vêtements ou bien te fera sentir une odeur fétide. » (Al Boukhari, 5/2104)
  • Il a ordonné de maintenir la concorde entre les gens en cas de dispute et de discorde ; Allah ( y ) dit : (Il n’y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens. Et quiconque le fait, cherchant l’agrément d’Allah, à celui-là Nous donnerons bientôt une récompense énorme.) (An-Nissa, 114)

    Maintenir la concorde entre les gens a une grande place dans l’Islam, qui n’est pas moins importante que la place de la prière rituelle et de la zakat et de tous les autres actes d’adoration obligatoires, car le Prophète ( s ) a dit : « N’aimeriez vous pas que je vous informe de ce qui est meilleur que le rang du jeûne, de la prière rituelle et de la zakat ? Maintenir la concorde entre les gens, car la détérioration des rapports entre les gens, c’est l’anéantissement. » (At-Tirmidzi, 4/663)


    L’Islam a même toléré le recours au mensonge dans ce domaine dans le but de réconcilier les cœurs, d’unir les gens et d’éviter la discorde ; ainsi, le Prophète ( s ) a dit : « Je ne considère pas comme menteur : l’homme qui réconcilie les gens et prononce une parole ne visant à travers cela que la réconciliation entre les gens ; l’homme qui ment dans un contexte de guerre, et l’homme qui cause avec son épouse ou la femme qui cause avec son époux. » (Abû Dâwud, 4/281)

    Le Prophète ( s ) a également dit : « Celui qui réconcilie les gens n’est pas un menteur, car il provoque un bien, ou dit une bonne chose. » (Al Boukhari, 2/958)
  • Il a prescrit d’ordonner le convenable et d’interdire le blâmable en empruntant toutes les voies et en usant de tous les moyens possibles, chacun selon sa capacité. Cet acte est certes une la soupape de sûreté qui préserve la communauté et empêche que s’y propagent l’injustice et la corruption, que les gens soient déchus de leurs droits et que la loi de la jungle y sévisse. Le Prophète ( s ) a dit : « Que celui d’entre vous qui voit un mal le change avec sa main ; s’il n’en est pas capable, que ce soit avec sa langue ; s’il n’en est pas capable, que ce soit avec son cœur, et c’est là le plus bas niveau de la foi. » (Mouslim, 1/69)

    Par la recommandation du convenable et l’interdiction du blâmable, l’ignorant est instruit, l’insouciant est rappelé à l’ordre, celui qui a une mauvaise conduite est corrigé, celui qui est dans la voie droite est secouru et la législation d’Allah est pratiquée. Allah ( y ) dit : (Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression.) (Al Maïda, 2)


    Le Messager d’Allah ( s ) a cité cet exemple dans lequel il a expliqué les conséquences de l’abandon de la recommandation du convenable et de l’interdiction du blâmable : « Il en est de celui qui observe les prescriptions d’Allah et de celui qui les enfreint comme de gens qui se partageraient un navire, le sort ayant donné aux uns le bas du navire, aux autres la partie supérieure. Si ceux qui occupent la partie inférieure et qui veulent s’abreuver d’eau, étant obligés de passer par la partie supérieure, disaient : « Creusons un trou dans notre part de façon à ne pas gêner ceux qui ont la partie supérieure », et que ces derniers les laissent réaliser leur dessein, tous périraient ; si, au contraire, ils les en empêchent, ils seront sauvés, eux et tous les autres. » (Al Boukhari, 2/882)


    En outre, Allah ( y ) a indiqué le châtiment qu’occasionne l’abandon de la recommandation du convenable et de l’interdiction du blâmable dans Sa parole suivante : (Ceux des Enfants d’Israël qui n’avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et de Jésus fils de Marie, parce qu’ils désobéissaient et transgressaient. Ils ne s’interdisaient pas les uns aux autres ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu’ils faisaient !) (Al Maïda, 78)

    La conduite morale, les règles et les normes de la recommandation du convenable et l’interdiction du blâmable

    • Il faut connaître l’essence de ce qu’on ordonne et de ce qu’on interdit afin de ne pas porter atteinte à la religion. Soufyan ibn Abdullah Ats-Tsaqafy a dit : « Je demandai au Messager d’Allah ( s ) de m’indiquer quelque chose avec laquelle je pourrais me protéger. Il répondit : « “Dis mon Seigneur est Allah”, et tiens-toi dans le droit chemin » Je dis : Ô Messager d’Allah ! Que redoutes-tu le plus pour moi ? Il dit : il arrêta sa langue et dit : “Ceci ! ”. Abû Hâtim a dit : ce qu’on comprend du fait que le Prophète ( s ) ait maintenu sa langue par un geste de sa main et dit : “Ceci ! ”, alors qu’il lui était possible de dire “la langue” sans arrêter sa langue, c’est qu’il connaissait la science qu’il enseignait aux gens, et voulait donc être le premier à œuvrer d’après la connaissance qu’on lui demandait. Ainsi, on comprend qu’il ait répondu à celui qui a posé la question que ce qu’il redoute le plus pour lui c’est que sa langue l’entraîne dans des périls et lui a ordonné de la maîtriser et de ne pas la livrer à elle-même. Le Prophète ( s ) fut donc le premier à appliquer ce qu’il connaissait, afin d’expliquer et d’illustrer le sujet de son enseignement » (Ibn Hibban, 13/6)
    • Il ne doit pas découler de son interdiction un mal plus grand que ce qu’il a interdit.
    • Il ne doit pas commettre ce qu’il a interdit, ou abandonner ce qu’il a ordonné, conformément à cette parole d’Allah ( y ) : (Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est une grande abomination auprès d’Allah que de dire ce que vous ne faites pas.) (As-Saff, 2-3)
    • Celui qui prêche doit être patient, ordonner avec douceur et interdire avec souplesse, conformément à cette parole du Prophète ( s ) : « En vérité, la douceur ne peut pas se trouver dans une chose sans l’embellir ; et elle n’est pas ôtée de quelque chose sans la gâter. » (Mouslim, 4/2004)
    • Il doit être capable de supporter les préjudices qu’il subit en ordonnant le convenable et interdisant le blâmable, car Allah ( y ) dit : (…Commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise !) (Luqman, 17)
  • L’Islam prône la bonne moralité et encourage l’adoption des mœurs nobles, car le Prophète ( s ) a dit : « Le Croyant dont la foi est la plus complète est celui qui a la moralité la plus parfaite ; et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs envers leurs femmes. » (Sahih Ibn Hibban, 9/483)
  • Ensuite le Prophète ( s ) a indiqué la récompense de celui qui fait preuve d’une bonne moralité en disant : « En vérité, parmi ceux d’entre vous que j’aime le plus et qui seront le plus proche de mon assemblée le Jour de la Résurrection, il y a ceux qui ont la meilleure moralité, et ceux d’entre vous que je déteste le plus et qui seront le plus éloigné de mon assemblée le Jour de la Résurrection sont les bavards, les hâbleurs et les mutafahiqune. Ils dirent : « Ô Messager d’Allah, nous connaissons qui sont les bavards et les hâbleurs ; mais qui sont les mutafahiqune ? » Il dit : « Les orgueilleux » (At-Tirmidzi, 4/370)
  • Il a ordonné de vérifier les informations transmises et de s’assurer de leur authenticité avant d’émettre des jugements ; car Allah ( y ) dit : (Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait.) (Al Hujurat, 6)
  • Il a ordonné de faire preuve de loyauté, conformément à cette parole du Prophète ( s ) : « La vraie religion consiste à être loyal. –Envers qui ? demandèrent les Compagnons. Il répondit : Envers Allah, envers Son Livre, envers Son Messager, à l’égard des chefs de la communauté Musulmane et de la communauté Musulmane tout entière.» (Muslim)

    La loyauté envers Allah ( y ) consiste à avoir foi en Lui, à se consacrer à Son adoration exclusive, à refuser de Lui associer qui que ce soit, à préserver Ses noms et attributs de toute ressemblance, à croire qu’Il est celui qui gère cet univers, que ce qu’Il veut se réalise et ce qu’Il ne veut pas ne se réalise pas, et à respecter Son ordre et Ses interdits.

    La loyauté envers Son Livre veut dire qu’on doit croire que c’est la parole d’Allah révélée de Sa part, et que c’est le dernier Livre céleste ; qu’il faut considérer comme licite tout ce qui y est déclaré licite et considérer comme interdit tout ce qui y est interdit, et faire de ce Livre notre guide et notre voie.

    La loyauté envers le Messager d’Allah ( s ) signifie que l’on doit obéir à son ordre, ajouter foi aux informations qu’il donne, éviter ce qu’il a interdit et ce contre quoi il a mis en garde, l’aimer et le respecter, œuvrer selon sa Sunna et la propager parmi les gens.

    La loyauté à l’égard des chefs musulmans veut dire leur obéir tant qu’ils n’ordonnent pas de commettre un péché, les orienter vers le bien et les aider à le pratiquer, ne pas se rebeller contre eux, leur donner des conseils avec bienveillance et douceur et leur rappeler les droits des gens

    - La loyauté à l’égard de la communauté musulmane tout entière se fait en orientant ses membres vers ce qui leur est salutaire dans leur religion et leur vie présente, en les aidant à résoudre leurs problèmes, en évitant de leur causer du tort, en aimant pour eux ce qu’on aimerait pour soi-même, en détestant pour eux ce qu’on déteste pour soi-même et en les traitant comme soi-même on aimerait être traité par eux.

  • Il a ordonné la générosité, car cela comporte le témoignage de l’affection pour les gens et suscite leur amour et leur estime. La générosité est définie dans cette parole d’Allah ( y ) : (Ne porte pas ta main enchaînée à ton cou [par avarice], et ne l’étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné) (Al Isra, 29)
  • Il a ordonné de couvrir les défauts des gens et a encouragé à dissiper leurs angoisses et à leur faciliter les choses, car le Prophète ( s ) a dit : « Celui qui dissipe une angoisse d’un Croyant parmi les angoisses de ce monde, Allah dissipera une angoisse à lui parmi les angoisses du Jour de la Résurrection. Celui qui facilite [le payement de la dette d’un insolvable] les choses à un nécessiteux, Allah lui facilitera les choses dans la vie présente et dans l’au-delà. Celui qui couvre [les défauts] d’un musulman, Allah le couvrira dans ce monde et dans l’au-delà. Allah aide le serviteur tant que le serviteur est en train d’aider son frère. » (Mouslim, 4/2074)
  • Il a prescrit la patience, qu’il s’agisse de la patience dans l’exécution des actes d’obéissance ou de la patience dans l’abandon des interdits, conformément à cette parole d’Allah ( y ) : (Et supporte patiemment la décision de ton Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux) (At-Tur, 48)

    ou de la patience face au destin voulu par Allah, par exemple la patience face à la pauvreté, la patience face à la famine, la patience face à la maladie, la patience face à la peur, conformément à cette parole d’Allah ( y ) : (Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint : “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceuxlà reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés.) (Al Baqara, 155-157)

  • Il a également prescrit de réprimer sa colère, de pardonner quand on en est capable, car cela renforce les liens entre les membres de la société et d’essayer d’éloigner tout ce qui est de nature à développer l’esprit de haine, le fait de se bouder mutuellement et de se tourner le dos, et a promis une récompense énorme pour celui qui fait des efforts en ce sens. A ce sujet, Allah ( y ) dit : (Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (Paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonnent à autrui -car Allah aime les bienfaisants.) (Al Imran, 133-134)

  • Il a ordonné de répondre au mal par le bien dans le but de réconcilier les cœurs et d’effacer les rancœurs qui peuvent y croître et de barrer la voie à la rancune. Allah ( y ) dit : (La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu étais en rapport d’animosité devient tel un ami chaleureux.) (Fussilat, 34)